par admin
Le Testament
En outre, à mon amour, à ma chère Rose,
Je ne lègue ni mon cœur ni mon foie ;
Elle aimerait mieux autre chose,
Bien qu’elle soit assez riche (comme ça).
Quoi donc ? Une grosse bourse en soie,
Profonde, vaste et pleine d’écus ;
Mais qu’il soit pendu, tout comme moi,
Celui qui lui lèguera le moindre écu.
François Villon
Source : François Villon « Œuvres complètes », Éditions Arléa 2010
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VILLON François