Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Alphonse de Lamartine
Extrait des Méditations poétiques, 1820.
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon coeur d’une langueur monotone.
Tout suffocant et blême, quand sonne l’heure,
Je me souviens des jours anciens et je pleure ;
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte
Deçà… Delà… Pareil à la feuille morte.
Paul Verlaine
Source : « Œuvres poétiques complètes », Robert Laffont 1992
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
[…]
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine Source
Extrait. Source : « Œuvres poétiques complètes », Robert Laffont 1992
Où étais-je avant de naître ?
Dans les chiffres et les lettres.
Barbara Botton