Barbara Botton
Un rêve, au bord du bois, effleure la ramure ;
Au ciel, ce ne sont que petits nuages blancs ;
Si totale, en ces lieux, est la paix, que j’entends
Le silence profond qui règne en la nature.
Le soleil est partout, sur les prés, sur les routes ;
Nulle brise dans l’air ; le bois est sans ramage ;
Il semble que pourtant tombe un torrent de gouttes
Avec un tintement très doux sur le feuillage.
traduit de l’allemand par Mlle A. Ponchont
Source : « Poèmes d’Outre-Rhin » Henri Didier Éditeur, 1939
Les caisses sont vides, l’État aux abois
vers l’euthanasie fait un nouveau pas.
Barbara Botton
Paris subit toujours plus de flux migratoires
car nos dirigeants habitent des tours d’ivoire.
Il faut déloger nos dirigeants, avec des tractopelles,
à Barbès, Sarcelles, Villette et Porte de la Chapelle.
Barbara Botton