Ton âme, c’est la chose exquise et parfumée
qui s’ouvre avec lenteur, en silence, en tremblant,
et qui, pleine d’amour, s’étonne d’être aimée.
Ton âme, c’est le lys, le lys divin et blanc.[..]
Riche d’informations, sous moult différents prismes,
le livre m’a plu :
il y est la meilleure critique du structuralisme
que j’aie jamais lue.
J’ai l’âme lasse du destin
et je ne veux plus voir le monde
qu’à travers le voile divin
de tes pâles cheveux de blonde.[..]
L’ombre jetait vers toi des effluves d’angoisse :
Le silence devint amoureux et troublant.
J’entendis un soupir de pétales qu’on froisse,
Puis, lys entre les lys, m’apparut ton corps blanc.[..]
Comment oublier le pli lourd
De tes belles hanches sereines,
L’ivoire de ta chair où court
Un frémissement bleu de veines ?[..]