L’absence
Quand je me sens mourir du poids de ma pensée,
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur,
D’un courage inutile affranchie et lassée,
Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur !
Je ne sais ; mais je crois qu’à tes regrets rendue,
Dans ces seuls entretiens tu m’as bien entendue.
Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! »
Non ! mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main…
Marceline Desbordes-Valmore
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DESBORDES-VALMORE Marceline