par admin
Femme
Femme à qui ton destin donna tant et si peu !
Laisse notre défaite insulter ta victoire,
Et trône en écoutant monter contre ta gloire
L’impuissante clameur de notre désaveu !
Règne ! C’est toi l’asile unique et le seul vœu ;
C’est toi le Léthé pâle où nos douleurs vont boire,
C’est toi le but, c’est toi l’aube après la nuit noire,
Et c’est pour toi que l’homme a rêvé d’être un dieu !
Catégorie:
HARAUCOURT Edmond