Un jour, je m’étonnai : Vive alouette,
Que de chants mélodieux peuvent jaillir
De ton étroit gosier ![..]
Aimez vos mains afin qu’un jour vos mains soient belles,
Il n’est pas de parfum trop précieux pour elles,
Soignez-les. Taillez bien les ongles douloureux,
Il n’est pas d’instruments trop délicats pour eux.[..]
L’aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.[..]
Aimable fille du printemps,
Timide amante des bocages,
Ton doux parfum flatte nos sens,
Et tu sembles fuir nos hommages.
Comme le bienfaiteur discret,
Dont la main secourt l΄indigence,
Tu me présentes le bienfait
Et tu crains la reconnaissance.