par admin
Questions
Un jour, je m’étonnai : Vive alouette,
Que de chants mélodieux peuvent jaillir
De ton étroit gosier !
Et ton humble calice, ô violette,
Que de doux parfums il peut contenir !
Puis, je dis au pommier :
A ton branchage brun et si menu
Tu portes tant de fleurs et tant de pommes !
– Mais, vous autres, les hommes,
M’ont-ils, alors, ensemble répondu –
Vous portez bien, en un cœur si petit
Tout l’amour infini !
Richard Leander
Traduit de l’allemand par Mlle A. PONCHONT
Source : « Poèmes d’Outre-Rhin », traduits par A. PONCHONT, Henri Didier – Éditeur, mars 1939
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