Tout est rien, tout est vide, et tout force grossière.
Nous sortons du chaos pour devenir poussière.
Anonyme (Glycon ? poète grec)
Je l’avoue, il est vrai que vos charmes
M’ont coûté des torrents de larmes,
Mais Philis, vous le savez bien,
Les larmes ne me coûtent rien.
Gilles Ménage
Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant,
N’enlève à vos attraits ce volume étonnant,
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité.
Georges Brassens
Non, je ne l’aime point cette carcasse d’os,
Qu’on ne m’en parle plus, quoiqu’il y ait du lucre,
J’aime autant embrasser l’image d’Atropos
Ou me laisser tomber tout nu dans un sépulcre.
Dès la première nuit de nos embrassements,
J’imaginais sa chambre être un grand cimetière,
Son corps maigre semblait un monceau d’ossements,
Son linceul un suaire et sa couche une bière.
Jean AUVRAY