Ici Saôn d’Acanthos est enterré.
Les gens de bien ne meurent pas,
Ils dorment d’un sommeil sacré.
Que la divinité m’inspire ;
Sans elle je ne saurais chanter.
Nuit de juin !… Dix-sept ans !… On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête…
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête. […]
« Fuis donc l’Amour » – Peine perdue, il me harcèle,
Et comment fuir, à pieds, un dieu qui a des ailes ?
Archias