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Étais-ce sa jeunesse, était-ce le printemps ?
Était-ce sa jeunesse, était-ce le printemps ?
Était-ce son œil pur et doux avec finesse ?
Était-ce le concert des bois verts et chantants ?
Était-ce printemps, était-ce sa jeunesse ?
Je devins amoureux de ses quinze ou seize ans,
Et je la dominais, fort de mon droit d’aînesse ;
Mais comme je trouvais ses caprices charmants,
Je crois bien que c’est eux qui me tenaient en laisse.
Albert Mérat
(extrait du sonnet)
Source : « Vers oubliés », Alphonse Lemerre Éditeur, 1902
Affiche de Rafal Olbinski
Catégorie:
MERAT Albert