Parthénice, il n’est rien qui résiste à tes charmes :
Ton empire est égal à l’empire des dieux ;
Et qui pourrait te voir sans te rendre les armes,
Ou bien serait sans âme, ou bien serait sans yeux.
Baise-moi encore, rebaise-moi et baise,
Donne m’en un de tes plus savoureux,
Donne m’en un de tes plus amoureux,
Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise […]
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie,
J’ai chaud extrême en endurant froidure,
La vie m’est trop molle et trop dure […]
C’est ainsi qu’un amant
Dont l’ardeur est extrême
Aime jusqu’aux défauts
Des personnes qu’il aime.
Souffrez qu’un amour cette nuit vous réveille,
Par mes soupirs laissez-vous enflammer
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c’est dormir que de ne point aimer.[..]