Quoi, pour toujours vous me fuyez,
Tendresse, illusion, folie ?
Dons du ciel qui me consoliez
Des amertumes de la vie !
On meurt deux fois, je le vois bien :
Cesser d’aimer et d’être aimable
C’est une mort insupportable,
Cesser de vivre, ce n’est rien.
Voltaire
Ci-gît Ferdinand Brunetière
Avec son œuvre tout entière.
José-Maria de Heredia
En bon vivant, sans me presser
J’ai vécu sans point penser,
Ce qui est de plus naturel,
Tant je m’étonne fort pourquoi
La mort osa songer à moi
Qui ne songeais jamais à elle.
Mathurin Régnier
Ttraduit du vieux français par Barbara Botton.