Quoi, pour toujours vous me fuyez,
Tendresse, illusion, folie ?
Dons du ciel qui me consoliez […]
On voit mourir toute chose animée
Lorsque du corps l’âme subtile part […]
Ci-gît Ferdinand Brunetière
Avec son œuvre tout entière.
En bon vivant, sans me presser
J’ai vécu sans point penser,
Ce qui est de plus naturel […]
Je n’avais que cinq ans et la mort vint me prendre.
Ne pleurez pas : j’étais sans crainte aucune.
J’ai peu vécu, c’est vrai, mais m’en vais sans apprendre
L’humain mensonge et l’humaine infortune.