Chanson d’automne
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon coeur d’une langueur monotone.
Tout suffocant et blême, quand sonne l’heure,
Je me souviens des jours anciens et je pleure ;
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte
Deçà… Delà… Pareil à la feuille morte.
Paul Verlaine
Source : « Œuvres poétiques complètes », Robert Laffont 1992
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