Je ne suis plus ce que j’ai été
Et je ne le saurais jamais être,
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
Nous verrons est un mot magique
Qui sert dans tous les cas fâcheux.
Nous verrons, dit le politique ;
Nous verrons, dit le malheureux. […]
À la très chère, à la très belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
À l’ange, à l’idole immortelle
Salut en l’immortalité !
Un jour s’en vint à moi Mélancolie
Qui me dit : « Avec toi je veux rester un peu »
Et que vois-je ? Encore ces deux :
Douleur et Colère en sa compagnie.