Dès le matin, par mes grand’routes coutumières
Qui traversent champs et vergers,[..]
Aucun animal qui a toutes ses dents
Rangées sur la mâchoire supérieure
N’a porté de cornes au front (ni ailleurs)
Et c’est pour cette raison apparemment
Que la nature éternelle fixe les bornes
Et ne peut pas faire un lion avec des cornes.
Goethe (Extrait de « Métamorphose des animaux »)
Je respire, je sens, je pense, j’aime en toi !
Ce monde qui te cache est transparent pour moi :
C’est toi que je découvre au fond de la nature,
C’est toi que je bénis dans toute créature […]
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? […]