Barbara Botton
Charles Le Goffic
Je compare vos yeux à ces claires fontaines
Où les astres d’argent et les étoiles d’or
Font miroiter, la nuit, des flammes incertaines.
Vienne à glisser le vent sur leur onde qui dort,
Il faut que l’astre émigre et que l’étoile meure,
Pour renaître, passer, luire et s’étendre encore.
Si cruels maintenant, si tendres tout à l’heure,
Vos beaux yeux sont pareils à ces flots décevants,
Et l’amour ne s’y mire et l’amour n’y demeure
Que le temps d’un reflet sous le frisson des vents.
Charles Le Goffic
Source : « Nos poètes », Librairie Alphonse Lemerre, Paris, 23-33 Passage Choiseul, 1924
Les sociétés aux capitaux étrangers,
dont le siège se trouve à l’étranger,
rapatrient leurs profits à l’étranger,
contribuant à la richesse de l’étranger.
Barbara Botton
J’ai une telle conscience de ton
être, rose parfaite,
que mon consentement te confond
avec mon cœur en fête.
Je te respire comme si tu étais,
rose, toute la vie,
et je me sens l’ami parfait
d’une telle amie.