Femme à qui ton destin donna tant et si peu !
Laisse notre défaite insulter ta victoire,
Et trône en écoutant monter contre ta gloire
L’impuissante clameur de notre désaveu ! [..]
En avançant dans l’âge, la femme s’éveille sexuellement,
ce qui correspond aux possibilités, plutôt, d’un jeune amant.
Tu n’as jamais été, dans tes jours les plus rares,
Qu’un banal instrument sous mon archet vainqueur,
Et, comme un air qui sonne au bois creux des guitares,
J’ai fait chanter mon rêve au vide de ton cœur.[..]
Créée après l’homme, après les animaux,
C’est une femme qui aura le dernier mot.