Hélas ! le temps sont loin des phlox incarnadins
Et des roses d’orgueil illuminant ses portes,
Mais, si fané soit-il et si flétri – qu’importe ! –
Je l’aime encore de tout mon cœur, notre jardin..[..]
Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises,
Je buvais, accroupi dans quelque bruyère,
Entourée de tendres bois de noisetiers,
Par un brouillard d’après-midi tiède et vert.
Arthur Rimbaud
S’en donnent-elles les cigales,
Sur les tas de poussière gris,
Dans les oliviers rabougris
Aux imperceptibles fleurs pâles.[..]
(…) Je ne sais pas de fille
Qui montre autant d’allure
Quand la noire mantille
Couvre sa chevelure[..]
Ô la vie adorable, élégante et facile !
Du lierre sur le front, des myrtes dans les mains,br />
Les jardins embaumés où le sage s΄exile,
Et l΄accueil de la flûte au detour des chemins ![..]