La rose exprime dans sa prestance,
Ensemble, le beau et la souffrance.
Il est vrai que vous êtes si belle
Qu’après vous, il n’est rien qui puisse me ravir ;
Mais cessez d’être si cruelle,
Ou je cesse de vous servir.[..]
Fleurs promises, fleurs tenues dans tes bras,
Fleurs sorties des parenthèses d’un pas,
Qui t’apportait ces fleurs l’hiver
Saupoudrées du sable des mers ?[..]
Dans ce monde accablé de tant de malheurs,
je me repose dans la beauté des fleurs.
Le temps, aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front