L’amour me donne des ailes
et je plane en marchant,
je te vois l’hirondelle
et t’entends dans le vent.
Le vent hurle, et dans sa monstrueuse colère
Jusqu’au lugubre ciel soulève les flots noirs.[..]
Les nuages, ces solitudes
Où passent en mille altitudes
Les groupes sonores du vent.
Notre esprit n’est que vent, et comme un vent volage,
Ce qu’il nomme constance est un branle rétif :[..]
Les princes même sont mortels
Tout comme les autres vivants,
Qu’ils en souffrent ou se querellent,
Autant en emporte le vent.
François Villon