Douce courbe le long du lierre,
chemin distrait qu’arrêtent des chèvres ;
belle lumière qu’un orfèvre
voudrait entourer d’une pierre.[..]
L’amour chez les vieillards a d’étranges racines
Et trouve – comme un lierre aux fentes des ruines,
Dans ces cœurs ravagés par le temps et les maux –
Cent brèches où pousser ses tenaces rameaux.
Lierre, que tu revêts de grâce bucolique
Les ruines des monuments !
Et tu me plais encore sur le platane antique
Qu’étouffent tes embrassements.[..]