L’aigle disait au ver, sur un arbre attrapé :
Pour t’élever si haut, qu’as-tu fait ? J’ai rampé.
J’ai une montre en métal
qu’aucune autre n’égale.
Elle se hâte en languissant,
son cœur bat, persévérant.[..]
Ceux qui ne m’aiment pas ne me connaissent pas,
Il leur importe peu que je meure ou je vive,
Et je me sens petite au monde, si furtive !…
Mais de mon propre vin je m’enivre tout bas ;[..]
La frontière dit sa raison,
Les frontières m’importent ;
Comment vivre dans la maison
sans fenêtres ni portes ?
Tes deux yeux bruns, les flambeaux de ma vie
Dessus les miens répandent leur clarté,
Font esclave ma jeune liberté
Pour la condamner en prison à vie.[..]