Dans un rayon, l’aérienne libellule
S’agite sans bouger sur le ruisseau dormant.
Penche-toi : tu verras que de bleus diamants
Brûlent dans l’éventail de ses ailes de tulle …
Le bonheur, hélas, est moment éphémère,
Ami, ne crois pas qu’il dure et prospère,
Son passage ici-bas est constamment furtif :
C’est une libellule au soir d’un été vif.
Simonides de Céos
Les gens ont différents goûts.
Les loups ne mangent pas de choux.
Doutez, si vous voulez, de celui qui vous aime,
D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour lui-même.
Alfred de Musset
Ici gît, Étranger, la verte sauterelle
Qui durant deux saisons nourrit la jeune Hellé,
Et dont l’aile vibrant sous le pied dentelé
Bruissait dans le pin, le cytise ou l’airelle.[..]