L’aigle disait au ver, sur un arbre attrapé :
Pour t’élever si haut, qu’as-tu fait ? J’ai rampé.
L’étoile de mes vœux file un coton d’ennui
Tandis que l’araignée condamnée aux présages
Sur ton ombre brisée, oh ! profil de mes nuits,
Prend l’ombre d’un baiser apporté de voyage.
Louise de Vilmorin
Oiseau de fer qui dit le vent
Oiseau qui chante au jour levant
Oiseau bel oiseau querelleur
Oiseau plus fort que nos malheurs
Oiseau sur l’église et l’auvent
Oiseau de France comme avant
Oiseau de toutes les couleurs
La nuit tous les chats sont gris
et toutes les chattes adéquates.