L’univers grandiose s’offre à nous
et nous le nions, doutons, blasphémons.
Un artiste cède son œuvre pour trois sous ;
C’est jeter les perles à des cochons.
Je souhaite dans ma maison,
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Comme des chiens prêts à mordre,
ceux qui organisent le désordre
par les flux migratoires,
habitent les tours d’ivoire.
Un ciel d’été, un ciel d’étoiles,
La brise dans les peupliers
Chuchotant de chères histoires
Réveille des soirs oubliés.[..]
Le laboureur à ta venue,
Joyeux de ton chant, te salue
Comme prophète du Printemps ;
Car tu prédis le beau temps,
Ou la pluie, ou l’orage ;
Jamais ta bouche n’endommage
Ni herbe, ni plante, ni fruit,
Ni rien que la terre ait produit.