Salut déesse de Paphos ! Puissante, éternelle,
Belle et sacrée pour les mortels éphémères,[..]
Je n’ai pas écrit par raison,
Ni pour fuir un destin obscur,[..]
Je n’ai pu contenter mon âme inassouvie
Avec toute la vie.
Je n’ai pu contenter mon corps inapaisé
Avec tout le baiser.
Le désir éternel qui gémit dans mon être
N’a pas trouvé son maître.
Et rien ne fera taire en mon âme et mon corps
La voix qui crie : Encore ! .. Encore ! …
Lucie Dalarue-Mardrus
Source : « Nos secrètes amours », ErosOnyx Éditions, 2008