Comme des chiens prêts à mordre,
ceux qui organisent le désordre
par les flux migratoires,
habitent les tours d’ivoire.
Un ciel d’été, un ciel d’étoiles,
La brise dans les peupliers
Chuchotant de chères histoires
Réveille des soirs oubliés.[..]
Le laboureur à ta venue,
Joyeux de ton chant, te salue
Comme prophète du Printemps ;
Car tu prédis le beau temps,
Ou la pluie, ou l’orage ;
Jamais ta bouche n’endommage
Ni herbe, ni plante, ni fruit,
Ni rien que la terre ait produit.
Je le répète, et dis, vaille que vaille,
Le monde n’est que franche moutonnaille.
Comment ça va sur terre ?
– Ça va, ça va, ça va bien.
Les petits chiens sont-ils prospères ?
– Mon Dieu, oui merci bien.[..]